Noveling Life

Univers D'Un Apprenti Conteur – Alsem WISEMAN

Archives de la catégorie ‘Écriture’

Aux Misérables

mardi 10 janvier 2012

A tous les misérables que notre optimisme ignore
A tous les assoiffés, tous les affamés de pain et de justice
A tous ceux que l’œil du destin guette sous leur supplice
A ceux qui ne ressentent plus les blessures sous l’ichor

A vous, je lève ma plume, répand mon encre
Je vous salue mes frères, même si l’hommage ne peut suffire
Même si en soit le geste est vain, démagogue, puérile
Que donc offrir lorsque l’immensité écrase ?

Que façonner lorsque la tâche est démesure ?
Sous l’hypocrisie ambiante, j’offre de joindre mes larmes aux vôtres
De faire coïncider nos peurs et nos espoirs, de vaincre les mensonges, à l’usure,
Munis de vérités improbables.

A tous les misérables, à cette foule dont je suis membre
Démunis qui souffrent dans un silence feutré
Artistement orchestré par les Grands de ce monde,
J’offre ma petite voix contre l’immonde clameur.

Spleen loin d’Idéal – Podcast

mercredi 30 mars 2011

Après un bien longue pause, les podcasts des poèmes vont reprendre tout doucement…

Sans plus attendre voici la version audio de Spleen loin d’Idéal dont le texte avait déjà été publié ici :

Spleen loin d’Idéal

Mei, ton regard intense…

vendredi 25 février 2011

Mei, ton regard intense songe-t-il aux jours heureux,
Période d’insouciance et de tendre innocence ?
Songe-t-il à nos aveux, nos paroles d’allégeance,
À l’indolence jouissive de nos accords fiévreux ?

Il me plait de penser, parfois en aparté,
Que je puis chaque instant te faire cueillir la rose
Des joies inépuisables, parvenu à l’acmé
Des douceurs impossibles, tuer l’ennui morose…

Il me plait de penser nos jours réinventés
Sur l’immuable train de nos vies quotidiennes
Il me tarde de trouver comme par un acte manqué
L’alchimie nécessaire au bonheur à l’ancienne,

Car s’il faut souscrire à une tendance de l’heure,
Pourquoi ne point céder à ce mythe de l’âge d’or ?
Mais peu m’importe l’instant, peu m’importe le jour,
De toute ma force vive, tu es la femme que j’adore !

Renaissance

vendredi 24 septembre 2010

Lorsque l’été de sa chaleur m’inonde
J’aime à me lover au creux de ton sein nu
M’abreuvant de ta fraicheur, ma pensée vagabonde
Se perd et se retrouve, naïve et ingénue

L’instant est en soit une profonde renaissance
Que mon imaginaire découvre avec aisance
Et ton parfum de jasmin, senteur venue d’orient
M’enivre de désirs lascifs comme innocents.

Empli de cette folie qui liait Dionysos
Tout en extravagance, tel un magicien d’Oz
Je me libère enfin de mes liens de Mortel,
Exaltées, mes ailes déployées, immatérielles,

S’offrent à la lumière de tes yeux flamboyants
Et sous ce regard vif de déesse altière
Genou en terre, prêt, tel un antique rétiaire
Je m’ouvre aux éléments de l’Au-delà rayonnant

Éternel Révolution

jeudi 23 septembre 2010

Un matin nouveau s’érige émergeant des abysses,
Et l’on dirait un chant des victoires improbables.
Tel un géant flamboyant jailli d’un précipice,
Le Soleil tend ses bras en mille rayons palpables.

Il nous parle des joies du triomphe primordial
Sur le secret enfoui de nos peurs animales.
De boue et de poussière et de fragment d’étoile,
Nos corps gémissent et crient de leurs forces qui s’étiolent.

Nos consciences s’animent de la vie qui les habite
Et s’échinent et s’érigent et défient l’anéantissement.
Il faut être pour subir la peur de ne plus être,
L’angoisse de ne connaître notre propre aboutissement.

Et si chaque matin l’Existence crie victoire,
Le prix de cette rengaine farouche et cathartique,
C’est la renaissance, la jeunesse chaotique,
L’inexpérience, l’incertitude et de même l’espoir.

Dilection

mercredi 22 septembre 2010

Lorsque la fureur du cœur déborde de ma bouche,
Je crains bien que les mots ne soient à la mesure.
Vois-tu, j’aime à la folie, à la démesure;
J’aime à la suspicion de tout qui te touche.

Et cette dilection, effrayante et farouche,
Je sais, à ton regard, qu’elle peut créer l’usure,
La fragmentation, de notre lien, la brisure;
Me ravir à jamais l’élection de ta couche.

Et quand bien même cela serait réalité,
Que nos mains décroisés se seraient éloignés;
Bien pire la vérité de nos cœurs dénoués.

Plus qu’organique, au-delà du spirituel,
L’amour que je te porte ; une passion, un rituel ;
L’apanage éternel de mon âme immortelle.

Fantasy

vendredi 29 janvier 2010

Pourtant il faisait jour sous le firmament noir,
Et le soleil nacré jetait des ombres mythiques,
Inondant la Terre de leurs beautés cosmiques ;
La charogne exultait pour une parcelle de gloire.

Comme si un peintre fou traçait l’Apocalypse,
Des monstres plus illustres que dans l’Odyssée d’Ulysse,
Jaillissaient de l’abîme comme d’avides Léviathans.
L’humanité en peine, vers les cieux implorants,

Demandait fervemment la venue de héros.
Non du ciel, de la terre, de la forêt, ni des eaux,
Ils surgirent hardiment de la multitude amorphe,

S’organisèrent comme ils purent, en catastrophe
Mages, Guerriers, Chevaliers, d’Amérique ou d’Asie
Vaillamment ils luttèrent par simple fantaisie

J’ai rencontré

vendredi 29 janvier 2010

J’ai rencontré le Jour, au détour d’une aube,
Portant pour l’occasion une magnifique robe,
Souriant, il m’a souhaité : « Bonjour ! »
Étonné du préambule de son discours,
J’ai répondu : « Vraiment ? Vous me semblez maussade »
Il a répliqué : « Je sais ! Quelle triste mascarade ! »
Au détour d’un crépuscule, la Nuit s’étant pointée
Était toute ténébreuse dans son habit constellé
Le temps que je lui parle, demoiselle Solitude
M’interpella, mais c’était par simple habitude
Je tournai la tête, Nostalgie me lorgnait
Et mon corps, transi d’effroi, ne put l’ignorer
L’expérience bien douloureuse me laissa pantelant
Et mère Tristesse vint de son pas chancelant
Me consoler comme, seule, elle capable de faire
Me berçant doucement dans son joyeux enfer
Amour passant par là voulut me partager
Lui même entre Aigreur et Bonheur tiraillé
Sans résister vraiment, me suis laissé emporter
Et dame Vie avec tendresse m’a alors rapporté
Les nouvelles enjouées de sa gigantesque résidence
Non loin de là, caché, Mort m’observait en silence…

Elle – Podcast

lundi 7 décembre 2009

La version écrite est à l’adresse que voici:

https://www.novelinglife.net/?p=33

C’est un de mes poèmes préférés… Je vous souhaite une agréable écoute 😉

Elle

Écrin de soleil – Podcast

samedi 5 décembre 2009

Salutations chers lecteurs de ce blog que j’ai plus ou moins abandonné, principalement par manque de temps et peut-être aussi d’inspiration. La vie d’artiste est tumultueuse…

Je suis néanmoins très heureux d’inaugurer aujourd’hui une nouvelle catégorie d’articles, le podcasting, qui va consister à vous faire découvrir la version audio de l’ensemble de mon œuvre déjà présentée ici. Ce sera l’occasion de découvrir ou redécouvrir mes textes à travers un nouveau média.

J’envisage tout d’abord de commencer avec la catégorie poèmes qui consistent en textes relativement court, plus aisés pour moi à traiter en une lecture et peut-être également pour vous à écouter, puisque relativement court justement…

Je vous laisse d’ores et déjà découvrir le premier poème publié sur ce blog. Écrin de soleil.

La version écrite est à l’adresse suivante : https://www.novelinglife.net/?p=27

Ecrin de soleil